Qui suis-je?

C'est une grande question (même si elle n'est formée que par trois petits mots d'en moyenne trois lettres chacun). Pourtant, en gros, ce n'est pas si compliqué que ça. On commence avec un corps qui nous est donné à la naissance, et on évolue avec au fil des années, pour devenir qui on est, à un moment donné. Nous sommes forgés par nos interaction avec le monde, ceux qui l'habitent maintenant, et ceux qui nous ont précédés, alors vous pouvez en apprendre un peu plus sur qui je suis par ce que je lis et ce que j'écoute.

Donc, la question devrait être, « Qui suis-je maintenant? », parce que je ne suis plus le même que j'étais il y a dix ans, et j'espère ne pas être le même qu'aujourd'hui dans dix ans non plus. Mais il y a quand même certains invariants, des choses du passé qui ne peuvent être changées. Commençons donc par ceux là.

Les invariants

D'où je viens

Je suis née le 28 avril 1966. J'ai grandi à Maple-Grove, maintenant fusionnée avec Beauharnois, sur la rive-sud du lac St-Louis, un gonflement du fleuve St-Laurent près de Montréal, au Québec, Canada. Mes parents sont nés et ont grandi à Montréal.

Si la généalogie vous intéresse, j'ai un petit site web sans prétention sur mes ancêtres Decoste ici: https://sites.google.com/site/ancetresdecoste/

L'école

J'avais de très bons résultats scolaires, mais pas nécessairement en Français. Mon expérience d'écriture débute malgré tout en première année d'école primaire. J'ai écrit une petite pièce de théâtre que j'ai jouée avec mon petit frère et mon meilleur ami pour la fête du directeur de l'école. Mais ma vraie passion pour l'écriture n'a commencé que plus tard, et avec des chansons.

Même si j'étais ce qu'on appelait à l'époque un bolé, j'ai abandonné mes études d'ingénierie à l'École Polytechnique de Montréal pour tenter ma chance en musique à temps plein. Mais après deux ans d'insuccès, je suis retourné à l'université, pour y faire un baccalauréat bi-disciplinaire en Mathématiques – Informatique. J'ai ensuite commencé une maîtrise et un doctorat, qui n'ont jamais été terminés.

Les débuts en musique

J'ai appris à jouer de la musique à l'adolescence, et j'ai eu la chance de monter sur scène avant l'âge adulte... et j'ai adoré ça! Je me suis éventuellement lassé de l'interprétation pour me concentrer à la composition. J'ai ainsi pris goût à l'écriture de textes pour mes chansons.

J'écrivais d'abords en anglais, langue que je trouvais mieux adaptée à la musique rock qui me faisait vibrer à l'époque. Quand j'ai commencé à écrire des chansons en français, ma passion pour le son des mots a graduellement dépassé celle que j'avais pour la musique. Du moins pour un temps.

La littérature

J'ai continué à faire de la musique pendant mes études universitaires. Avec la carrière en informatique et la famille, c'est devenu de plus en plus difficile pour moi de faire partie d'un groupe. Je me suis donc tourné vers un art qui se fait plus facilement seul et à toute heure du jour ou de la nuit, la littérature. Après les textes de chansons, j'ai écris plusieurs nouvelles dont une que j'ai utilisée pour participer à un concours dans un magazine de science-fiction, elle s'intitule Générations Universelles.

Ma première tentative d'écriture d'un roman a manqué de souffle et s'est transformée en une longue nouvelle des plus naïves intitulée Une lueur dans l'espace. Quand ma fille ainée a eu un an en 1998, je me cherchais un projet artistique à plus long terme et j'ai eu l'idée de mon premier roman. Très différent de tout ce que j'avais écrit à ce jour, et de ce que je lisais à l'époque, j'ai pondu l'histoire d'un adolescent troublé intitulée "Les mots de la Délivrance" que j'ai autopublié. J'ai maintenant complété un deuxième roman qui est présentement dans les mains d'une correctrice et j'ai déjà commencé à écrire le troisième.

La carrière

J'ai toujours rêvé d'une carrière artistique, mais je m'amuse à dire que j'avais un trop bon plan B. À la fin de l'école secondaire, j'ai fait le choix difficile d'aller étudier en ingénierie plutôt qu'en art. Je ne voulais pas mettre tous mes œufs dans le même panier. Mes études étaient alors mon plan B, si jamais ma carrière artistique ne prenait jamais son envol.

J'ai interrompu mon doctorat en informatique pour aller travailler chez Softimage, qui a été acheté par Microsoft et ensuite vendu à Avid Technology. J'ai eu beaucoup de succès au sein de cette belle entreprise Montréalaise. L'expérience que j'y ai acquise m'a permis de rejoindre les rangs de Google, qui à l'époque n'était qu'un petit bureau de développement de logiciel local. 16 ans plus tard, quand le bureau est devenu trop grand pour et que j'ai fait le tour de ce que je pouvais y contribuer, j'ai décidé de prendre ma retraite.

Ma potentielle carrière artistique qui n'était qu'un passe-temps pendant ma belle carrière en informatique pendant près de 30 ans, est maintenant revenue au premier plan.

Ma famille

Dernier invariant mais loin d'être le moindre, cet aspect de ma vie a fini par prendre le dessus sur tous les autres. Je suis père de deux adorables filles, et même mon plan B a souvent été mis de côté pour me permettre de bien réussir en tant que parent. Et si vous lisez mon premier roman, vous y remarquerez une emphase évidente sur les relations parent-enfant.

Même après un divorce qui a scindé ma famille en deux, mon rôle de père demeure le plus important de ma carrière. La construction d'une famille reconstituée m'a aussi permis d'apprendre le rôle de beau père. Observer le développement d'un être humain de sa conception jusqu'à ses plus grandes réalisations est, selon moi, le plus beau cadeau qu'un auteur puisse se faire. Il peut ainsi mieux camper ses personnages, cibler ses lecteurs et, au-delà de tout, se comprendre lui même.

Et maintenant?

Avec ce que m'ont donné mes parents, et ce que j'ai appris depuis ma tendre enfance jusqu'à m'occuper ma propre descendance, je suis devenu qui je suis aujourd'hui. Un père autoritaire et affectueux; un amant fougueux et avenant; un employé autonome et respectueux de l'autorité maintenant retraité; un honnête citoyen d'un monde sans frontières.

Ma passion pour les mots et la musique me pousse à développer ma curiosité à propos de l'être humain et de ses besoins. Je m'intéresse d'abord au besoin de divertissement que j'espère combler de mon mieux avec mon imagination débordante. Mais je prend aussi grand plaisir à chercher comment aider les autres à mieux grandir, à changer le monde, à le rendre meilleur, ... en commençant par moi-même.

Ensuite?

Qu'est-ce qui m'attend? Que deviendrais-je? Qui sait?

La trajectoire que je choisis aujourd'hui a peu de chance d'être constante très longtemps, mais pour l'instant, c'est tout ce que j'ai, et donc, je la suivrai aussi longtemps que ça aura du sens.

Je veux parfaire mon savoir-faire pour mieux captiver mon audience, en choisissant les bons mots, pour construire les phrases appropriées, amalgamées en paragraphes efficaces qui vous inspireront à continuer de tourner les pages et découvrir les idées qui m'habitent et définissent qui je suis pour que je puisse les partager avec le plus de monde possible. J'essaie donc de lire de différents styles, certains pour me divertir, d'autres pour apprendre à mieux écrire.

J'espère aussi continuer à satisfaire ma curiosité sur l'être humain, ce qui le motive, ce qui le pousse à communiquer avec les autres, ce qui le maintient actif, et surtout, ce qui l'incite à se dépasser constamment. Aidé par les technologies de pointe de notre ère, j'ose espérer toucher le plus grands nombres de francophones possibles pour les divertir, et peut-être même les aider à grandir.

Serez-vous de ceux-ci?

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