Selon Le dictionnaire biographique du Canada en français:
TASCHEREAU, ELZÉAR-ALEXANDRE, prêtre catholique, professeur, administrateur scolaire, archevêque et cardinal, né le 17 février 1820 à Sainte-Marie-de-la-Nouvelle-Beauce (Sainte-Marie, Québec), fils de Jean-Thomas Taschereau* et de Marie Panet, nièce de Mgr Bernard-Claude Panet* ; décédé le 12 avril 1898 à Québec. Il est l’avant-dernier des sept enfants d’une famille aisée, de tendance libérale mais très catholique.
Le cardinal Taschereau est un homme issue d'une famille très influente: son père est homme politique et juge; son grand-père est membre du conseil législatif et seigneur; un de ses cousins est juge en chef de la Cour suprême du Canada, et un de ses petits-neveux sera aussi juge en chef de la Cour suprême du Canada. L'une des principales artères de la Montérégie, sur la Rive-Sud de Montréal porte son nom, le Boulevard Taschereau, mais c'est en l'honneur de son neveu Louis-Alexandre qui est Premier ministre du Québec de 1920 à 1936.
Son ordination sacerdotale se fait le 10 septembre 1842. Il aide à fonder l'Université Laval à Québec en 1852, et sera contre l'établissement d'une université francophone indépendante à Montréal, Il est promu Archevêque de Québec (Canada) par le pape Pie IX devant Mgr John Joseph Lynch le 19 mars 1871. Il devient ensuite Cardinal-prêtre de S. Maria della Vittoria de l’Église catholique, le 7 juin 1886 par ordre du pape Léon XIII.
Elzéar-Alexandre Taschereau est le premier cardinal à être né au Canada. Il est très éduqué et cultivé, mais c'est malgré tout un homme de peu de mots. On le dit très organisé et respecté mais aussi un peu entêté. Il s'est d'ailleurs acharné à éliminer un des premiers syndicats Américains à s'installer au Canada, Les Chevaliers du travail.
Le cardinal Tascherea est le chef de clan du clergé. Il espère utiliser les accusations contre François Beaulieu pour discréditer Les Chevaliers du travail auprès de la population catholique. Il est entouré d'une garde spéciale appelée les vicaires ninjas qui appuient indirectement les Britanniques à mettre la main sur François.
Certains de ses traits de caractère sont puisés de la documentation historique, comme son sang froid, sa sagesse, sa bonté, son entêtement, et surtout sa taciturnité.