Une lecture très intéressante pour ceux qui aiment en apprendre plus sur la façon dont l'humanité a pu arriver où elle en est aujourd'hui et l'impact qu'elle a eu sur le monde qui l'entoure.
Certains concepts sont plus difficiles à accepter, mais tellement bien expliqués qu'on peut difficilement argumenter conter. Par exemple, le fait que tous les systèmes de coopération humaine à grande échelle — les religions, les structures politiques, les réseaux de travail et les institutions légales — sont en définitive des fictions collectives.
Paru en 1980, c'est le premier roman de Umberto Eco, un érudit Italien qui est aussi l'auteur du Pendule de Foucault. J'ai essayé de lire le pendule à plusieurs reprises, mais je le trouvais trop dense. Celui-ci est aussi très dense, mais je me suis donné le défi de le terminer avant de revoir le l'adaptation cinématographique faite par Jean-Jacques Annaud de 1986. En parti pour apprendre à mieux écrire dans le genre aventure historique, et parce que mon ami Éric H. avec qui j'ai développé Sous l'emprise de la couronne, m'avait suggéré de m'en inspirer.
J'ai lu ce livre en vacances pour faire plaisir à ma fille qui en échange devait lire le Monde de Sophie. J'ai été agréablement surpris. J'avais déjà commencé à le lire il y a quelques années parce que ma fille voulait absolument que je le lise, et j'avais trouvé ça un peu naïf. À cette première lecture, je me disais que ça devait être bon pour les ados, mais plus ou moins intéressant pour moi. À la deuxième lecture, j'ai passé outre la naïveté et continué à lire jusqu'à la fin et j'ai beaucoup apprécié. C'est une belle histoire, que j'ai trouvée originale et divertissante... Et donc, je le recommande à ceux qui n'ont pas peur du style naïf.
Lire ce grand classique de la littérature française écrit par Gustave Flaubert au milieu du XIXe siècle a été très éducatif pour moi. Comme j'avais eu quelques commentaires sur certaines faiblesses littéraires de mon premier roman, j'ai décidé d'apprendre d'un des plus grands. En lisant son premier roman, celui qui a tout changé dans la façon d'écrire des romans en français, je ne pouvais que m'améliorer. J'ai beaucoup appris sur la beauté de choisir les bons mots au bon moment, de construire de belles phrases et ne rien laisser passer. Souhaitons que je réussisse à bien appliquer ce que j'ai appris dans mon prochain projet.
Mon roman préféré est la magnifique saga du Seigneur des Anneaux, de J.R.R. Tolkien. Mon frère aîné me l'avait chaudement recommandé, et c'est probablement pourquoi je me suis acharné à m'y reprendre par trois fois avant de finalement me rendre plus loin que les premières cent-cinquante pages. Ensuite, je ne voulais plus le lâcher. Petit anecdote intéressante, pendant que je dévorais les trois tomes, j'écoutais souvent la même musique. Je venais tout juste de m'acheter un nouveau Walkman (et oui, c'était au tout début de mon âge adulte, au milieu des années '80). Je m'étais fait une cassette de l'album Phantoms qui jouait en boucle. Mon cerveau s'est donc imprégné de l'association entre ces deux œuvres et encore aujourd'hui, quand j'écoute certaines chansons de cet album (e.g., Less Cities, More Moving People, ou encore la chanson titre Phantom Living), j'ai l'impression de me retrouver en pleine terre du milieu.
Après avoir lu Comme un roman de Daniel Pennac, le passage où le professeur fait la lecture à haute voix du roman Le Parfum, histoire d'un meurtrier, à ses élèves tout le long de son cours, m'a rappelé que ma sœur m'avait beaucoup venté ce best-seller de l'écrivain allemand Patrick Süskind. L'histoire est vraiment tordue mais merveilleusement bien raconté. Le film que Tom Tykwer a tourné en 2006 nous peint un beau tableau de l'époque mais j'ai trouvé que l'acteur n'était pas assez laid et moins profond que le personnage du roman.
Ce livre a été pour moi une excellente introduction à la philosophie occidentale. Dans Le monde de Sophie, Jostein Gaarder offre à son lecteur un survole de l'histoire de la philosophie par le biais d'un cours par correspondance reçu par Sophie, une adolescente norvégienne. Le tout nous est présenté sous la forme d'un roman d'aventure qui réussit très bien à contourner l'aspect habituellement rébarbatif et ennuyeux de la philosophie pour la plupart des gens. Un événement inattendu que je qualifierais de magistral survient environ au milieu du livre, mais j'ai trouvé que l'histoire s'essoufflait vers la fin et se termine de façon un peu trop métaphysique à mon goût. Mais ça demeure quand même une de mes lectures préférées, et je vous le conseille fortement. Il m'a été suggéré par un collègue de Softimage qui a cru que j'allais prendre le même tournant inattendu en lisant la scène de l'auditorium de mon premier roman,
Anges et Démons / Da Vinci Code
Je mets les deux ensemble puisque je trouve qu'ils sont très similaires mais très bons tous les deux. J'ai lu Da Vinci Code avant qu'il ne soit populaire. En fait, je l'ai lu en anglais avant même qu'il ne soit traduit. C'est un de mes collègues qui l'avais suggéré, je crois que c'était à l'hiver 2003-2004. L'été précédant, j'avais essayé de lire le dernier Harry Potter (L'Ordre du Phoenix), et je n'avais pas réussi à le terminer, pensant que c'était parce que je le lisais en anglais (la version française n'est sortie qu'en décembre 2003). Quand j'ai terminé de lire ce qui allait devenir un best-seller de Dan Brown en quelques jours seulement, et en anglais en plus, je me suis rendu compte que ce n'était pas la langue qui me donnait du fil a retordre avec le 5e opus du petit sorcier de J. K. Rowling. J'ai donc terminé la lecture d'Harry Potter en anglais, me disant que c'était peut-être parce que j'avais lu les 4 autres assez rapidement, en français. J'ai découvert cette série après la sortie du 4e, La coupe de feu, en français.
Quelques années plus tard, j'ai lu Anges et Démons (aussi en anglais), et j'ai adoré ça. Encore plus que Da Vinci Code, à tel point que je me suis demandé pourquoi ce n'est qu'avec ce dernier que les gens ont découvert Dan Brown, et non avec l'autre... M'Enfin... Ce sont deux excellentes lectures...
Comme un roman
Comme un roman est une essaie de Daniel Pennac qui se lit vraiment comme un roman. Il m'a été recommandé par la première lectrice de mon premier roman. Parfois, elle trouvait que j'écrivais plus comme un essayiste qu'un romancier. J'ai donc voulu comprendre la différence et ce livre était l'exemple idéal. J'ai beaucoup apprécié cette oeuvre qui, selon Wikipédia, se veut à la fois un hymne et une désacralisation de la lecture, ainsi qu'une invitation à réfléchir à la manière pédagogique de l'appréhender. C'est vraiment intéressant à lire en tant qu'auteur, mais aussi en tant que lecteur, et même en tant que parent.
Un grand classique incontournable du grand Miguel de Cervantes. Je l'ai lu peu de temps avant d'écrire mon premier roman, et son influence y est manifeste. J'ai admiré la folie du personnage ainsi que l'importance de la lecture (qui a aussi influencé Umberto Eco dans l'écriture du Nom de la rose).
Un superbe essaie basée sur une présentation des plus géniales intitulée "Really Achieving Your Childhood Dreams" par Randy Pausch, qui l'a fait pour ses enfants, parce qu'il était mourant, rongé par un cancer du pancréas. C'est très inspirant, rempli de belles réflexions qui sont présentées d'une façon des plus originales.
Un fabuleux conte philosophique de Paulo Coelho qui nous transporte de l'Andalousie en Espagne jusqu'aux Pyramides d'Égypte en traversant le désert du Sahara.
Un autre classique, de l'auteur Français du XIXe siècle Alexandre Dumas, aidé par son comparse Auguste Maquet (j'en parle dans mon deuxième roman). On connait tous l'histoire, on a tous vu les multiples films et autres adaptations, mais la lire avec les mots de l'époque et le style épique est très divertissant.
Écrit par Stephen Hawking, c'est le summum des ouvrages de vulgarisation scientifique concernant la cosmologie. Son sous-titre: "Du Big Bang aux trous noirs" vous donne une bonne idée de son contenu. Le ton est très agréable et rend cette leçon de science des plus divertissantes.
Un oeuvre savoureuse d'Alexandre Jardin où l'amour n'accepte pas de disparaître, ni même juste diminuer et réussit malgré tout à survivre à la mort...
Et oui, encore un classique, de Donatien Alphonse François de Sade (mieux connu sous le nom de marquis de Sade, qui a inspiré le néologisme « sadisme »). Au delà de la sexualité et de la violence, ce chef d'oeuvre nous offre une poésie idéaliste des plus saisissante.
Jules Verne
J'ai pratiquement appris à lire avec Jules Verne. J'étais un passionné de bandes dessinées des super héros de Marvel, et une de mes tantes m'avait abonné à la revue Pif Gadget (je sais, rien à voir avec Marvel, mais c'était une vieille tante :-). J'ai, malgré tout, découvert Jules Verne dans le numéro P441 de Pif Gadget en août 1977, avec une version bande dessinée des Cinq Cents Millions de la Bégum, et ensuite Voyage au centre de la Terre, dans le numéro P463 de Pif Gadget en Janvier 1978.
Ma mère qui est aussi un fervente lectrice, a remarqué mon intérêt pour Jules Verne et s'est laissée prendre au jeu d'une info-pub des magasins Sears qui offraient une collection des œuvres complètes de Jules Verne reliée en cuir rouge. Je les ai encore dans ma bibliothèque, plus de 30 ans plus tard (photo ci-contre).
J'avais été impressionné par l'ambitieuse adaptation cinématographique de Vingt mille lieues sous les mers, première « grosse production » des studios Disney réalisé en prise de vue réelle, et qui a été récompensée à plusieurs reprises. Mais quand je l'ai vu à travers les mots de Jules Verne, j'ai été subjugué. C'est probablement cette étincelle qui m'a donné le goût d'écrire, ou du moins de produire des créations artistique et divertir un auditoire tout comme j'ai moi-même été diverti.
Après la découverte des fonds marins, je me suis laissé pousser par le vent avec Cinq semaines en ballon au-dessus des territoires partiellement inexploré de l'Afrique centrale. J'ai retrouvé le Capitaine Némo sur L'île mystérieuse avant d'effectué un Voyage au centre de la terre en ensuite faire Le Tour du monde en quatre-vingts jours. Mais pourquoi rester les deux pieds sur terre quand on peur aller De la terre à la lune et Autour de la lune.
Jules Verne m'a fait rêver durant mon enfance, mon adolescence et même à mon âge adulte. Si un jour je réussis à faire rêver des enfants, des ados et des adultes d'une façon similaire, même si ce n'est qu'une infime fraction du nombre de personnes que ce grand maître de l'anticipation a touchés, je serai fier de moi.
Isaac Asimov
Isaac Asimov est un des auteurs de science fiction et de vulgarisation scientifique les plus prolifiques. Wikipédia le décrit comme quelqu'un ayant un ego très développé, mêlé d'un profond humanisme et d'un grand sens de l'humour ainsi qu'une culture très large, rendant l'expression de son ego plus amusante qu'énervante.
Je l'ai découvert avec sa première série de romans, Le Cycle de Fondation (les trois premiers, écrits au début des années '50). C'est arrivé d'une drôle de façon, pendant un souper avec des amis universitaires, quand quelqu'un m'a lancé: "Quoi? Tu connais pas Fondation!", et ma réplique est sortie à brûle pour point: "peut-être, mais je connais plein d'autres choses tu sais!". Malgré tout, j'ai quand même décidé de lire Fondation, et ça a été le début d'une longue histoire d'amour entre lecteur et auteur.
Ensuite, je me suis délecté de ses nouvelles de robots, avant de lire une grande partie de tous ses autres romans, les uns après les autres. J'ai passé des heures mémorables à savourer les deux tomes du Grand Livre des robots qui comprennent le recueil de nouvelles: Nous les robots ainsi que les romans: Les Cavernes d'acier, Face aux feux du soleil, Les Robots de l'aube, Les Robots et l'Empire, Les Courants de l'espace, Poussière d'étoiles, et Cailloux dans le ciel. Je me suis ensuite procurer les compléments au Cycle de Fondation (ceux écrits dans les années 80-'90), et lu quelques autres de ces nouvelles, çà et là...
Je n'ai lu aucun de ses livres du Cycle de David Starr, peut-être dans mes prochaines acquisition.
Bernard Werber
Bernard Werber est un auteur français qui est surtout connu pour sa trilogie des fourmis. Je l'ai découvert avec son premier roman, Les Fourmis (qui est, encore à ce jour, son plus grand succès). J'ai beaucoup aimé le parallèle entre le monde des fourmis et celui des hommes, au point où ça peut prendre une ou deux pages au début d'un chapitre avant de savoir dans lequel on se trouve.
Ensuite, on m'a conseillé de lire les Les Thanatonautes, que j'ai dévoré tout rond. J'ai beaucoup aimé l'introduction où Werber nous fait un résumé de ses recherches sur les différentes croyances à propos de la vie après la mort. J'ai aussi lu le deuxième tome des fourmis, que j'ai moins aimé que le premier mais qui m'a quand même donné envie d'en lire plus encore.
J'ai donc lu Le père de nos pères, et j'y ai retrouvé le parallélisme du premier tome des fourmis, ainsi que le mélange des croyances de multiple cultures sur les origines de l'homme, tout comme pour Les Thanatonautes et la vie après la mort.
Ensuite, j'ai lu L'Ultime Secret qui remet en scène les personnages Lucrèce et Isidore (du père de nos pères) et qui réutilise la technique d'histoire parallèle, mais cette fois c'est la même histoire coupée en deux, racontée à partir du début et à partir du milieu en même temps, j'ai adoré. Mais quand j'ai essayé de lire la suite des Thanatonautes, L'Empire des anges, mais là, j'ai pas embarqué du tout, je ne l'ai même pas terminé... Un jour... Peut-être...
Mais ça n'enlève rien à cet auteur m'a beaucoup fait vibrer avec plusieurs de ses livres... Le prochain dans ma liste est un cadeau que ma soeur m'a offert, La Torisième Humanité.
Principalement pour son recueil de nouvelles: Fictions
Pour sa Planète des singe, bien sûr. Si vous ne l'avez pas lu, ça vaut la peine de constater la différence avec les films. J'ai aussi beaucoup apprécié son recueil de nouvelles E=mc2. Il faudrait bien que je lise son grand classique Le pont de la rivière Kwaï à un moment donné. Un autre projet de lecture prochaine.
J'ai lu sa série du Parc Jurassique & Le Monde Perdu en un temps record. Si vous n'avez vu que les films, le premier était pas mal, mais les deux autres sont très loin derrière les romans. J'ai même trouvé le deuxième roman meilleur que le premier, mais le premier film était nettement meilleur que les deux autres.
Comme une myriade de lecteurs, j'ai vécu la Pottermania. Comme je le mentionne plus haut, j'ai attrapé la fièvre du petit sorcier environ au moment où La coupe de feu sortait en français. Tout a commencé quand j'ai acheté une copie du premier tome pour l'offrir à mon neveu à son 8e anniversaire. Je me suis permis d'en lire quelques pages, et ça m'a suffit pour me laisser prendre par la vague, et les lire tous...