Selon son architecte, William Footner, le marché Bonsecours a été fondé pour prouver le bon goût et la libéralité des citoyens de Montréal et produire sur l'esprit du voyageur une grande idée de la beauté, et de l'importance de la ville florissante.
Le marché Sainte-Anne, emplacement du Parlement, ayant été incendié lors d'une manifestation tory, l'hypothèse est donc émise à savoir que le nouvel édifice Bonsecours abriterait de façon permanente les chambres d'assemblée du Canada-Uni. Cependant, Montréal perdra en 1849, son statut de capitale ce qui forcera l'orientation nouvelle de l'édifice du marché Bonsecours.
En 1846, l'Institut canadien devint le premier locataire du marché Bonsecours pour y célébrer le 24 juin une grande FÊTE DE LA SAINT-JEAN-BAPTISTE. À partir des années 1850, Bonsecours logera l'hôtel de ville et verra plusieurs miliciens utiliser les locaux du dernier étage. L'hôtel de ville et le poste de police fermeront leurs portes en 1878. C'est en 1888 que le marché perdra ses fonctions culturelles au profit d'autres édifices éparpillés dans le centre de la ville.